On continue à parler magie et spiritualité de la nature.
Si vous avez manqué le début, voici les deux premières parties :
questions 1-21
questions 22-42
43 . Quel est ton outil de sorcière favori ?
Je crois que le chaudron est mon outil préféré. Pour ce qu’il représente et ce qu’il permet.
Il est une matrice, le réceptacle de la sagesse ancestrale de la terre et des femmes. C’est un lieu de créativité, de magie, ou l’on peut « cuisiner » des sorts puissants pour obtenir ce que l’on veut où confier ce dont on souhaite se délester. Le chaudron est le centre de la puissance féminine, le corps de la Déesse.
44. As-tu déjà fabriqué tes outils magiques ?
Certains oui. Je fabrique mes baguettes, mes pentacles et mes grimoires. Il m’arrive aussi de fabriquer des bougies, et du matériel sont je peux avoir besoin ponctuellement (sachets, poupées, et déco d’autel).
Pour les autres, je les ais glanés au fil des ans : chaudron, athamé, boule de cristal, pendule, cartes…
45. As-tu déjà travaillé avec des créatures magiques telles que les fées ou les esprits ?
Je crois très fort aux fées et autres esprits de la nature. J’essaie d’être au maximum en contact avec eux, particulièrement pour m’occuper de mes plantes. Vivant en appartement, j’aspire un jour à vivre dans un lieu offrant un large jardin pour les accueillir!
Même si je suis régulièrement en contact avec des esprits, je ne peux pas dire que je travaille avec eux. Sauf les esprits-guides bien sur, mais je n’ai pas compris la question dans ce sens.
Je pense qu’un jour j’accepterais de travailler avec les esprits, pour les aider à franchir le voile entre les mondes, vers l’au-delà donc. Mais il me faut pour cela dépasser la peur qu’ils m’inspirent encore…ça viendra.
46. Pratique-tu la magie des couleurs ?
Les couleurs en magie sont importantes. Elles portent une vibration qui oriente le travail d’une manière ou d’une autre. Je pense même que l’on peut difficilement se passer de l’utilisation des couleurs lorsque l’on pratique la magie…à moins de n’utiliser que du blanc peut-être?
47. As-tu ou as-tu eu un mentor ou un maître en magie ?
Non, bien que j’en eusse rêvé parfois. Mais finalement, je pense que c’est un bien car j’ai pu développer et approfondir une pratique qui me correspond. Ou bien je considère que mes maitres en magie sont les auteurs des livres que je lis. Ils m’ouvrent des portes vers des mondes inconnus et me confortent dans mes découvertes. Ils m’offrent la possibilité d’explorer des chemins que je n’aurais sans doute pas imaginé autrement je pense à l’utilisation des runes et des oghams, par exemple). Les livres sont de grands maîtres mais être son propre maître passe avant tout.
48. Quel est ton moyen de shopping favori pour les ingrédients magiques ?
Les boutiques ésotériques près de chez moi, les brocantes et les marchés féérico-médiévaux avec leurs artisans formidables!
Tout ce que je peux trouver dans la nature a ma préférence, mais comme je n’ai jamais vu de chaudron à l’état sauvage, il faut parfois se tourner vers les productions de l’Homme.
49. Crois-tu au destin ou à la prédestination ?
Je crois que nous avons choisi de vivre des choses avant d’arriver sur Terre et que pour évoluer, nous allons fatalement devoir passer par là. On peut alors parler d’une certaine forme de destin. Malgré tout, je pense que nous avons la liberté du choix de la route à prendre pour arriver à destination. Et j’irais même jusqu’à dire que nous avons la liberté de ne pas faire ce qui était prévu. Il nous faudra revenir une fois de plus sur Terre pour recommencer dans une autre vie, mais libre à nous. Je ne crois pas en une puissance qui nous punis si nous ne sommes pas dans le « droit chemin ». Nous sommes maîtres de notre destin, autant dans l’épanouissement que dans la décadence.
C’est une notion très importante à avoir en tête, surtout lorsque l’on fait de la divination. Toutes les informations reçue pendant les séances sont, à mon sens, des tendances et non des évènements inévitables. Le futur change à chacun de nos choix. Alors le futur valable tout de suite, ne sera sans doute pas le même dans une heure, ni le même en ayant connaissance de la fameuse info ou sans.
50. Que fais-tu pour te reconnecter quand tu te sens décalée par rapport à ta pratique ?
J’arrête tout! Je fais une pause. Je range mes outils dans un coffre et je ferme mes livres.
Je sors, je vois du monde, je cuisine et je fais la vaisselle…bref, je mène une vie on ne peut plus normale et je ne pense plus au reste.
Je me concentre également sur des projets créatifs, je bricole, je crée. Cela me fait beaucoup de bien, car je déconnecte mon mental. En fait, je me consacre à toute sorte d’activités qui ne me demandent pas d’être dans le mental, car c’est bien lui qui m’empêche d’être alignée.
51. As-tu déjà vécu des expériences surnaturelles ?
Oui quelques unes. Avec la présence d’esprits principalement. Rien de très spectaculaire, des coups frappés au mur, quelques portes qui grincent, mais pas beaucoup plus.
52. Quelle est ta plus grosse bête noire en magie ?
Apprendre par coeur me pose le plus de problème. Il n’y a pas qu’en magie, le par coeur m’a toujours fait défaut, à l’école par exemple. Pourtant je me rend compte que cela facilite les rituels et les cérémonies. De même que cela permet une plus grande concentration sur ce que l’on est en train de réaliser. En plus, apprendre par coeur signifie, préparer longtemps en avance. La plupart du temps, je ne prépare rien. J’improvise avec ce que j’ai sous la main.
C’est un aspect que je souhaite améliorer, car j’aimerais beaucoup avoir un répertoire de prières en mémoire pour ne pas avoir besoin de mon livre de prières à chaque fois. Cela me ferait gagner du temps et me permettrait de pratiquer n’importe où, spontanément.
53. Aimes-tu l’encens ? Si oui, quelle est ta fragrance favorite ?
Non, j’adore! De celles que je connais, l’oliban me plait particulièrement, tout comme la myrrhe et le jasmin.
54. Gardes-tu un journal de tes rêves ?
Je n’ai pas un journal spécialement dédié à mes rêves, je ne suis pas assez assidue pour cela. Lorsqu’un rêve me semble particulièrement important je le note dans mon journal personnel. Celui où je note mes pensées, mes expériences et les étapes de mon cheminement. J’y met un peu de tout dans ce journal d’ailleurs. Des notes, des réflexions, des exercices, des résultats de tirages…je pense à organiser le prochain à la manière d’un bullet-journal pour m’y retrouver plus facilement!
55. Quel a été ton plus gros désastre en magie ?
Une année pour Ostara, j’avais préparé un autel avec beaucoup de soin. J’ai passé beaucoup de temps à rassembler les éléments, et à choisir un endroit où le dresser. Malgré le temps passé, je n’ai pas réussi à le trouver à mon gout. Je le trouvais (aujourd’hui encore!) miteux et sans âme. Bref, j’ai été assez déçue et je pense que cela à joué sur mon enthousiasme à célébrer ce sabbat. L’inspiration ne venais pas, je me trouvais ridicule dans mes rituel, et pour couronner le tout, j’ai mis le feu à un support en bois sur lequel reposaient quelques bougie. Un fiasco cette année là!
56. Quelle a été ta plus grande réussite en magie ?
Un sortilège d’abondance qui m’a permis de mettre un terme à des dettes à rembourser depuis plusieurs années. J’ai regretté de ne pas l’avoir fait plus tôt!
57. Qu’est-ce qui, dans ta pratique, te fais te sentir idiote ou embarrassée ?
Je ne suis pas très à l’aise si l’on me regarde pratiquer. Toute seule, rien ne me gène.
58. Crois-tu que l’on peut être athée, catholique, musulman ou d’une autre foi et être tout de même une sorcière ?
Je le crois oui. Pour moi la sorcellerie n’est pas une religion (même si elle peut aussi être considérée comme telle). Les spiritualités de la nature sont des voies très ouvertes, et rien n’empêche de faire cohabiter plusieurs cultures différentes. Du point de vue du paganisme bien sur, car à l’inverse, c’est rarement le cas…
59. Te sens-tu parfois mal à l’aise, peu sûr ou même effrayé par la pratique des charmes ?
Non, car lorsque cela m’effraie je ne pratique tout simplement pas. C’est mon indicateur pour savoir si je suis alignée ou pas. Si cela me fait peur, c’est que ce n’est soit pas le moment, soit pas approprié. Alors je me respecte et je laisse tomber.
60. T’es-tu jamais tenu à un standard dans ta sorcellerie tout en sentant que tu pourrais ne jamais l’atteindre ?
J’ai toujours l’espoir de pouvoir attendre mes buts un jour. Je ne crois pas avoir de standard, et je n’essaie pas de ressembler à quelqu’un. J’essaie d’être moi même, c’est déjà beaucoup de travail!
61. Y a-t-il quelque chose, relatif à la sorcellerie, que tu désirerais maintenant ?
J’aimerais me fabriquer un balai et mettre en ordre plusieurs autels de voyage.
62. Quelle est ta rune favorite ?
Je ne connais pas suffisamment les runes pour en avoir une favorite. J’ai exploré un petit peu les runes nordiques, mais je préfère pour l’instant me centrer sur les Oghams. Je ne pense pas être encore suffisamment expérimentée pour décider d’une en particulier.
63. Quelle est ta carte de tarot favorite ?
La Mort, L’Arcane sans Nom, XIII. Lorsque cette carte apparait dans un tirage, je ressens toujours une grande émotion. Je sais alors qu’une évolution majeure est en train de se produire, et je trouve cela très excitant. Même si ce ne sont pas des moments faciles, les périodes de changement sont synonyme de renouveau et c’est très intéressant.
64. Utilises-tu les huiles essentielles ? Si oui, quelle est ta préférée ?
Oui, énormément. Je suis naturopathe et les huiles essentielles sont un outil de travail au quotidien, la méthode de soin que j’utilise pour ma famille et moi et je les utilise aussi pour ma pratique sorcière. Le chamanisme avec les huiles essentielle est passionnant! Je vous conseille de lire Léa Morgat si le sujet vous intéresse. Également La Magie des Huiles essentielles de Sandra Kynes est une mine d’info!
65. As-tu déjà pris des cours de sorcellerie ou de paganisme ?
Oui, j’ai suivi les cours de l’OBOD (Ordre des Bardes, Ovates et Druides). J’ai aussi choisi une initiation en ligne il y a quelques années, cela m’a permis de me rassurer sur le fait que je n’étais pas seule dans cette pratique (à l’époque il n’y avait pas autant de blog et de chaine youtube!). C’était rafraîchissant, et je ne regrette pas, mais cela ne m’a pas appris plus que ce que j’avais déjà acquis.
Les cours de l’OBOD sont encore pour moi aujourd’hui une source d’évolution qui me convient très bien.
Il reste encore quelques questions auxquelles je vais répondre dans deux prochains articles.
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A bientôt sous les chênes…
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